2011 : Un beau ramassis de ...
... déceptions.
La mode, c'est quand même un truc bizarre. Allez expliquer à un visiteur du futur que Ryan Gosling dans Drive, au milieu des rayons de supermarchés (ouh, il a l'air méchant), a excité la planète cinéphile en 2011.
Aucune chance. Mais la hype auteuriste, ça brille et ça fait parler dans les festivals, même si c'est mauvais à en crever d'ennui comme dans Somewhere, Le cheval de Turin, Hors Satan et Pater.
Les Américains célèbres ne font plus quant à eux de bons films, c'est triste à dire, mais c'est comme ça. Ils l'ont prouvé de Eastwood (Au-delà, le titre comme une prémonition), aux Coen, qui continuent leur immersion progressive dans la médiocrité (True grit) en passant par un Soderbergh anémié, dont la filmographie semble tourner en rond autour du zéro (Contagion).
Côté français, l'année 2011 fut plutôt excitante, donc pas beaucoup de déceptions, si ce n'est l'insupportable Un amour de jeunesse et son jeune acteur Bouclettes.
Quelle tristesse de voir un film prometteur se résumer à un exercice de style un peu vain (Shame), un hommage compassé (Tron, l'héritage), un clip lourdingue (127 heures) ou à de tristes tentatives de réveiller le grand genre du western (Blackthorn, La dernière piste).
L'Asie enfin, qui m'enchante si souvent, ne m'a pas réservé cette année que de bonnes surprises (I wish I knew, J'ai rencontré le diable).
Heuereusement, il y eut aussi en 2011 plein de bons films. Nous verrons cela dans quelques jours.
NB : tous les films cités ci-dessus ont obtenu la note la plus basse possible sur Christoblog. Il y en a d'autres, mais dont j'attendais peut-être moins.
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