Lumière pâle sur les collines
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En voyant ce film en mai dernier à Cannes, je me suis dit que je ne comprenais rien à ce que je regardais : que sont devenus les maris japonais et anglais de la narratrice, qui est exactement Sachiko, les deux personnages féminins principaux sont elles une seule et même personne ?
Le film, s'il laisse deviner certains éléments, ne les explicitent pas, ce qui a généré chez moi une grande frustration. Il semble que le roman d'Ishiguro, dont le film est tiré, ménage le même type d"incertitude floue.
Lumière pâle sur les collines est donc inutilement alambiqué. Ces qualités passent du coup au second rang : une jolie photographie, avec toutefois un peu trop d'effets numériques, et aussi une belle délicatesse dans la direction d'acteur.
Les sujets abordés sont eux aussi intéressants, sans être suffisamment développés : les séquelles de la bombe à Nagasaki, les conséquences de la seconde guerre mondiale sur la psyché japonaise, la sororité comme résistance.
Ishikawa s'affirme de film en film comme le réalisateur de la confusion des personnalités. Il se perd malheureusement ici dans les ornementations d'un scénario inutilement obscur.
Kei Ishikawa sur Christoblog : A man - 2022 (**)

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: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir
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