Mission : impossible - Rogue nation
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Dans le dernier Mission impossible, Tom Cruise fait à peu près la même chose que ce que fait Daniel Craig dans les derniers James Bond.
Il s'accroche à des aéronefs, conduit toutes sortes d'engins motorisés, utilise des accessoires qui font bip-bip, tchlak, et bzoin-bzoin en clignotant de façon inquiétante ou encourageante suivant le contexte, retourne les situations les plus désespérées, fait croire à ses ennemis qu'il est foutu pour mieux les surprendre, semble bénéficier de fonds financiers en ressources illimitées, fait des exercices de musculation et peut se battre en utilisant toutes sortes d'armes.
En terme de cinéma d'action, rien de bien nouveau dans Rogue nation, ni au niveau du ton (ce qui était le cas dans l'excellent Kingsman, vu en début d'année), ni au niveau des péripéties.
Ce qui rend le film plutôt agréable, c'est son aspect humble (les scènes d'actions parviennent à un certain degré de réalisme, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce type de film), et sa solidité scénaristique. Sans être complètement échevelé, le scénario se révèle en effet bien construit, avec un dévoilement progressif de ce qui se trame et une dernière partie plutôt réussie.
Dans le même ordre idée (humilité et efficacité), il faut signaler les interprétations solides de Jeremy Renner, de Rebecca Ferguson (qui impose son physique athlétique - mais pas que) et de Simon Pegg, très à l'aise dans son rôle habituel d'écureuil coincé et volontaire. Difficile de croire que Tom Cruise a 53 ans au regard des cascades effectuées : il a l'air très à l'aise sur une moto, bien plus que dans les scènes d'amour, où il a toujours l'air d'avoir 14 ans et de ne pas savoir quoi faire.
Tourné sur pellicule, Rogue nation a un petit côté old school plutôt sympathique, à l'image de cette étonnante et agréable poursuite (à pied !) dans les rues embrumées de Londres.
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