The killing
Forbrydelsen.
Pour ceux qui ont vu la série danoise (oui, oui, danoise) dont je parle dans cet article, ce mot évoquera le générique angoissant (et ô combien agréablement attendu) de chaque nouvel épisode.
Un jeune fille a été tuée par un sadique. L'enquête va durer 20 jours (= 20 épisodes). Bien entendu les fausses pistes vont se multiplier avant le dénouement final dont je ne dirai pas un mot, soyez rassuré.
Un couple adorable d'enquêteur est sur la brèche. Elle est entièrement bouffée par son métier (sa mission, son sacerdoce ?), lui ne peut pas l'encadrer et voudrait bien s'en débarrasser.
Quoi de neuf, allez vous me dire ? Et en particulier par rapport aux séries US ? Eh bien, chers lecteurs, le rythme. Parce qu'ici vous êtes priés de ne pas être pressé. Avant de voir l'enquête avancer (doucement), il vous faudra apprendre à connaître dans l'intimité chacun des protagonistes du drame. A savoir : les parents de la victimes (insoutenables phases du deuil), le politique lié (ou pas ?) à cette sombre affaire, plus une incroyable série de seconds rôles parfaitement interprêtés (conseillers, collègues, professeurs, amis de la victimes, journalistes, etc..).
C'est extraordinairement bien joué, le scénario est millimétrique et la mise en scène impeccable.
Pas étonnant qu'un remake US existe, au demeurant tout à fait honnête, parait-il.
Il existe une mini-deuxième saison que je commenterai quand elle sera sortie, mais en attendant, si vous aimez les séries et que vous rêviez d'un drame mélangeant l'urgence haletante de 24 h chrono et la densité de réalité de The wire, The killing est pour vous, sautez sur l'occasion.
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