Le procès du chien
Ce premier film de Laetitia Dosch est une fantaisie sympathique et légère, originale et parfois intrigante.
Le procès du chien commence comme un autoportrait en creux : du chien, il n'est que superficiellement question, le vrai sujet avec lequel la caméra se régale est l'actrice / réalisatrice elle-même.
On a plaisir à suivre ses déambulations d'avocate spécialiste des causes perdues, à la vie sentimentale brinquebalante.
Le film se déploie ensuite avec parfois un peu de maladresse dans plusieurs directions : comédie burlesque, réflexion sur la nature animale, et même romcom attendrissante. Tout n'est pas réussi, mais l'impression d'ensemble est celle d'un acte d'auteur qui affirme une voix originale dans le cinéma francophone actuel, qui rappelle un peu dans son style les oeuvres déjantées du trio franco-belge Abel / Gordon / Romy (La fée, Rumba).
On attend le deuxième film avec impatience.