Les géants
Vu un soir d'avant-première dans une salle quasi vide du Katorza, je ne peux pas dire que le dernier film de l'acteur Bouli Lanners m'ai fait un gros effet.
Trois jeunes enfants sont abandonnés à eux-mêmes l'espace d'un été dans la campagne luxembourgeoise.
Que font ils ? Ils fument du cannabis, laissent la vaisselle s'empiler, parlent de branlette, se font exploiter par de méchants adultes, recueillir par une gentille dame (comme dans Babar) qui a une fille handicapée et joue du piano, se teignent les cheveux en blond, conduisent une voiture, fracturent une maison, se réfugient dans une cabane en forêt.
Ce n'est pas nul, c'est simplement inconsistant. Les fantômes d'autres cinéastes de l'enfant/adolescent (Van Sant, les Dardenne), autrement plus talentueux, rôdent dans le film.
Seule curiosité : la campagne luxembourgeoise est filmée comme s'il s'agissait de la jungle amazonienne, et c'est assez réussi.