Jane par Charlotte
Le premier sentiment que le film m'a inspiré, c'est celui de l'entre-soi chichiteux et "prout prout" : chiot moche et hors de prix, voyage à Tokyo et NYC, maison bretonne sur la plage.
La tendresse entre la fille et la mère (ou le manque de tendresse, selon le point de vue) est un aspect intéressant du film, mais celui-ci est dilué dans un imbroglio qui se situe entre une analyse sauvage sans divan et un numéro hors série de Point de vue / Images du monde.
La mise en scène ne ressemble à rien et le talent de documentariste de Charlotte Gainsbourg est donc totalement à démontrer.
Restent au rayon des points positifs : une incursion dans le saint des saints (rue de Verneuil), la spontanéité candide de Jane qui parle de façon frontale de deuil et de cancer. Ce n'est pas assez pour que le film génère au final un sentiment positif.