Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Christoblog

Articles avec #fred cavaye

Le jeu

Fred Cavayé n'est pas un cinéaste très fin, ni dans sa mise en scène, ni dans ses scénarios.

Cela se vérifie dans cette tragi-comédie qui rappelle furieusement Le prénom dans son agencement (un repas de copains durant lequel les masques tombent), en beaucoup moins bien écrit.

On appréciera donc principalement dans Le jeu les performances d'acteur. Grégory Gadebois est impérial, le couple Bérénice Béjo / Stéphane de Groodt touchant, et Suzanne Clément comme d'habitude explosive. 

Si l'idée de départ est amusante (que se passerait-il si on avait libre accès au téléphone de ses amis durant toute une soirée), les développement sont assez poussifs et prévisibles. On rit un peu et on est surpris deux ou trois fois. Pour le reste les ficelles scénaristiques sont un peu grosses et le pied-de-nez final assez déstabilisant.

Pour résumer : un film de dimanche soir, loin d'être indigne, mais dispensable.

Fred Cavayé sur Christoblog : A bout portant - 2010 (**)

 

2e

Voir les commentaires

A bout portant

Gilles Lellouche. Gaumont DistributionFred Cavayé est l'auteur du remarqué Pour elle, dont le remake américain Les trois prochains jours est sorti mercredi dernier.

Avec A bout portant (drôle de titre passe-partout qui n'a que peu de rapport avec l'intrigue) il creuse son sillon dans la veine "film d'action couillu à la française". Malheureusement, même si la mise en scène est assez efficace et le film globalement regardable, les grosses incohérences du scénario viennent plomber l'impression finale.

Par exemple : comment, dans la scène d'ouverture, un gars qui a une plaie béante dans le ventre peut il presque semer deux gars en pleine forme qui ne sont au début qu'à 10 mètres de lui ? Plus grave, le clan des flics pourris n'est pas très crédible (ramener la femme enceinte dans les locaux de la police pour la balancer par la fenêtre ?!) et Lanvin (de plus en plus mauvais au fil des films) en fait des kilos. Il est un acteur des années 80 et le restera toute sa vie, on peut le craindre.

Les ficelles sont très grosses, voire énormes. En ce sens Cavayé est destiné à être américanisé facilement et rapidement.

Finalement ce sont les deux acteurs principaux qui s'en tirent le mieux. Gilles Lellouche, en brave p'tit gars halluciné et bagarreur, et Roschdy Zem, impérial en tueur impassible, arrivent à faire tenir le film debout. De peu.

2e

Voir les commentaires