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Christoblog

Articles avec #charlotte gainsbourg

Les passagers de la nuit

Le cinéma de Mikhaël Hers est d'une délicatesse tellement grande qu'elle flirte souvent avec l'insipidité.

Lors que cette délicatesse rencontre une solide architecture narrative, cela donne un excellent résultat (Amanda), lorsqu'elle illustre une absence de propos, elle emplit l'écran de cinéma d'un vide cotonneux (Memory lane).

On est ici un peu entre les deux. L'écoulement du temps, le jeu convainquant de Charlotte Gainsbourg (qui semble s'améliorer de film en film), la finesse avec laquelle les émotions et états d'âme sont captés rendent le film très appréciable et attachant.

Mais ce qui est raconté n'est en réalité pas très intéressant. Une femme au foyer qui doit se réinventer après n'avoir connu qu'un seul homme, les émois adolescents, la collision de milieux sociaux très différents : autant de sujets déjà vus mille fois et qui n'ont d'intérêt ici que parce que la patine de la mise en scène les irise d'une tonalité douce-amère, mettant en valeur les sentiments d'empathie et de partage.  

Un film touchant, dans lequel l'émotion effleure parfois, et qui se regarde comme on feuilleterait un vieil album de famille. C'est à la fois beau, sensible, et un peu vain.

Michaël Hers sur Christoblog : Mikhaël Hers sur Christoblog : Memory Lane - 2010 (*) / Amanda - 2018 (***)

 

2e

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Jane par Charlotte

Le premier sentiment que le film m'a inspiré, c'est celui de l'entre-soi chichiteux et "prout prout" : chiot moche et hors de prix, voyage à Tokyo et NYC, maison bretonne sur la plage.

La tendresse entre la fille et la mère (ou le manque de tendresse, selon le point de vue) est un aspect intéressant du film, mais celui-ci est dilué dans un imbroglio qui se situe entre une analyse sauvage sans divan et un numéro hors série de Point de vue / Images du monde.

La mise en scène ne ressemble à rien et le talent de documentariste de Charlotte Gainsbourg est donc totalement à démontrer.

Restent au rayon des points positifs : une incursion dans le saint des saints (rue de Verneuil), la spontanéité candide de Jane qui parle de façon frontale de deuil et de cancer. Ce n'est pas assez pour que le film génère au final un sentiment positif.

 

2e

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Les choses humaines

Tiré d'un roman de Karine Tuil, le nouveau film d'Yvan Attal s'attaque à un sujet incontournable de nos jours : le consentement.

L'affaire est classique. Deux jeunes vont dans une fête, ils ont un rapport sexuel. Lui dit qu'elle était consentante, elle qu'elle a été violée.

Si le propos est estimable (pour simplifier, ce n'est pas parce que la fille ne dit pas non qu'elle est consentante), la façon dont le film est conçu n'entraîne pas vraiment l'adhésion. L'écriture du film est en effet didactique au possible. On dirait qu'Attal coche les cases d'une liste au fur et à mesure que l'intrigue avance : influence des classes sociales, exemple des parents, examen des personnalités pendant le procès, tentatives de diversion, etc.

De la même façon, la construction et la mise en scène du film sont un gloubi-boulga d'influences et d'idées non maîtrisées : histoire racontée de deux points de vues, scènes de remplissage beaucoup trop longue (on ne peut plus en 2021 filmer des valises sur un tapis roulant d'aéroport pour débuter un film), personnages caricaturaux, dialogues académiques, scènes de procès plus inspirées.

J'ai donc vécu la projection du film comme une conférence, certes complète mais fastidieuse à suivre, sur un sujet par ailleurs très intéressant. Le point remarquable du film sont les deux plaidoiries finales des très inspirés Judith Chemla et Benjamin Lavernhe.

 

2e

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Lux Aeterna

Quand Noé est prétentieux, il m'énerve profondément. Quand il s'amuse simplement, comme c'est le cas ici, je le trouve rafraîchissant.

La première partie du film consiste en une logorrhée de Béatrice Dalle, qui en arrive à se saoûler elle-même, sous l'oeil perplexe d'une Charlotte Gainsbourg qui se demande ce qu'elle fait là. C'est certes assez peu original, mais délicieux.

La seconde partie est une plongée en apnée sur un plateau de tournage où tout le monde part en vrille. C'est vertigineux, brillamment mis en scène, et bourré d'idées (la parenthèse dadaïste de Charlotte en train d'appeler la baby-sitter de sa fille, d'une salle de dissection !). Noé y manifeste cette confondante facilité à filmer d'une façon fluide les espaces confinés, qui impressionnait déjà dans Climax.

La troisième partie organise un paroxysme sur les bases habituelles de lumières stroboscopiques et d'une bande-son obsédante. On a déjà vu cela chez Noé, mais la scène est ici dépourvue des oripeaux métaphysico-mystiques qui polluent parfois le cinéma du franco-argentin. On ne vit ici la scène que pour ce qu'elle montre, et c'est bluffant.

Gaspar Noé semble donc ici poursuivre dans la voie de son film précédent : une attention extrême aux acteurs, une caméra jouissive, une intrigue modeste, des effets réussis (les splits screens carrés sont de toute beauté).

J'ai profité à fond de cette friandise sans conséquence, qui se déguste sur le pouce.

Gaspar Noé sur Christoblog : Irréversible - 2002 (***) / Enter the void - 2009 (*) / Love - 2015 (*) / Climax - 2019 (****)

 

3e

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Every thing will be fine

Difficile de trouver quelque chose de bon dans le dernier film de Wim Wenders.

La mise en scène est pachydermique, le montage semble fait à la tronçonneuse, la musique est une sorte de brouet néo-hitchcockien.

La photographie est souvent d'une laideur absolue (des lumières trop bleues, trop rouges, trop oranges).

Les acteurs semblent enfermés dans une gangue qui les cantonne stictement à leur rôle. James Franco inspire ainsi deux sentiments différents : l'envie de lui botter le cul, et celui de lui donner des baffes.

Le scénario ressasse sans originalité les thèmes du deuil et de la culpabilité, suite à un accident de la route.

Seules lueurs dans le film, la scène initiale de l'accident et celle de la fête foraine, dans lesquelles Wenders parvient à instiller un soupçon de malaise, et à ressembler (de loin) à du bon Polanski.

 

1e

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L'incomprise

Quel film étonnant que celui-ci, torrent d'émotions et description d'une enfance comme une autre, placée comme par erreur dans un milieu hystérique.

L'héroïne est magnifique, petite fille comme un foetus d'enfance dans un monde de brutes : père acteur (pouahh), mère violente (il faut voir Charlotte Gainsbourg balancer des oranges sur les voisins), grande soeur typée grosse pute à frou-frou rose.

Vous ne comprenez probablement pas grand-chose à ce que je raconte, mais peu importe, car le film est comme cela : foisonnant et oscillant entre amitié précoce, premier émoi pour un beau gosse, plaisanteries idiotes, inquiétude face au corps qui change, intérieurs plus colorés que chez Almodovar, atmosphère de violence permanente.

L'incomprise semble être au final le portrait d'une innocence sublimée et violentée : cruauté, humiliations à tous les étages. Au final quelle résistance ! Il en faut pour acculer Aria au désespoir !

A l'image de sa réalisatrice, un film à la fois trash et classique, poignant et déroutant. A voir.

 

3e

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Samba

En relisant ce matin ma critique d'Intouchables, je me disais que tout ce que j'écrivais sur ce film pouvait être repris à propos de Samba.

Je trouvais par exemple François Cluzet excellent dans Intouchables. Ici, Charlotte Gainsbourg trouve probablement un de ses meilleurs rôles en cadre dépressive et lunaire.

Omar Sy est époustouflant de présence, on rêverait de le voir dirigé par Scorsese dans un rôle de bad boy, tellement son physique en impose. Même Tahar Rahim, qui est l'un des acteurs que j'apprécie le moins, arrive ici à me surprendre en joyeux brésilien. Notre duo de réalisateurs excelle donc dans la direction d'acteurs, c'est une évidence.

Deuxième point fort du film : l'écriture de chaque scène. On retrouve dans Samba la même qualité que dans Intouchables, qui est souvent l'apanage des productions américaines : minutie de l'écriture qui fait que chaque punchline porte au bon moment, précision d'horloger dans le montage. Le résultat est que, prises séparément, plusieurs scènes du film sont des modèles d'efficacité. Je pense par exemple à la scène du Nouvel An à l'asso, qui mêle brillament poésie, séduction, émotion, et humour (merveilleuse Hélène Vincent).

Eric Toledano et Olivier Nakache savent donc construire une scène à la perfection et nous amener avec une facilité confondante aux bord des larmes et / ou au fou-rire (parfois simultanément). Mais il manque à Samba de la profondeur (et des méchants !) pour être un grand film.

Le cinéma de Toledano / Nakache est un cinéma de la générosité : c'est à la fois son prix et sa limite.

 

2e

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Nymphomaniac (Volume 2)

La première partie de Nymphomaniac m'avait ravi, par son originalité et sa vivacité intellectuelle.

La deuxième partie m'a beaucoup déçu, les qualités manifestées dans la première semblant avoir disparues. Les digressions délicieuses du vieil homme sont rares et moins percutantes, les historiettes sont extrêmement prévisibles et le mystère qui planait sur le premier épisode est ici bien éventé.

Si la partie masochiste est encore acceptable (l'ambiance de la salle d'attente est bien vue), l'ensemble du développement criminel avec Willem Dafoe est bien pauvre, et peu captivant. La relation de Joe et de P., qui aurait sans nul doute méritée d'être développée, est baclée.

Si lors des premières minutes on retrouve avec plaisir les personnages découverts il y a un mois, cette deuxième partie se regarde avec un ennui croissant, jusqu'à un dénouement grotesque, que je ne dévoilerai pas ici.

Dommage.

 

2e

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Nymphomaniac (Volume 1)

http://fr.web.img6.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/pictures/13/12/02/16/30/380373.jpgJe n'étais pas loin de craindre le pire en allant voir le dernier Lars von Trier : une sorte de démesure dans la dégradation de la femme, et de Charlotte Gainsbourg en particulier, voilà ce que le passé du réalisateur (Antéchrist), le titre et la bande-annonce me laissait présager.

Et puis vint la première scène, lors de laquelle Seligman, le personnage joué par le très bon Stellan Skarsgård, découvre Joe (Charlotte Gainsbourg) inconsciente. Elle est somptueuse. Les mouvements de caméra y sont divins, les cadrages et la bande-son audacieux, tout y est parfait.

A partir de cette entrée en matière alléchante, le film met en scène un dialogue entre une femme qui va raconter l'histoire de sa vie, et un vieil homme. Il y a de la Schéhérazade dans le personnage de Joe : Seligman est suspendu à la progression de l'histoire, et le couple s'amuse pour chacun des épisodes à faire correspondre les éléments du récit à quelque chose qui se trouve dans la pièce : une mouche pour pêcher, une fourchette à gâteau, un tableau, une cassette de musique. Ce procédé donne au film un charme intense, entremêlant détails et anecdotes philosophiques, scientifiques ou religieux  avec le récit de Joe.

Le miracle de Nymphomaniac est bien là : on croit venir voir un film porno un peu trash, et on a droit à des exposés sur la suite de Fibonacci, sur la musique de JS Bach, ou sur les feuilles de frênes. Lars Von Trier utilise des procédés de mise en scène que certains ne trouveront pas forcément de très bon goût (vraies ou fausses images d'archive, noir et blanc un peu tapageur, split-screen, accélérés, incrustations, répétitions, musiques très contrastées), mais qui contribuent à donner à l'oeuvre l'aspect d'une construction subtile et ludique.

Autre surprise, on rit franchement à plusieurs reprises, et de différentes façons. On sursaute aussi, au moins une fois, je vous le garantis. Et on est aussi agréablement mal à l'aise lors d'une scène stupéfiante, lors de laquelle Uma Thurman donne toute la mesure de son talent.

Vous pensez sûrement à ce stade de la critique : mais quand va-t-il de parler de sexe ? Eh bien au risque de vous décevoir, je ne vais pas en dire grand-chose. Joe est victime d'une addiction au sexe, mais elle pourrait être tout autant dépendante de l'alcool, du mensonge ou du risque. La multiplication des partenaires (jusqu'à 10 par jour) donne à son activité sexuelle un aspect routinier qui en enlève pratiquement tout intérêt sensuel. La nymphomanie est donc ici plutôt le prétexte à décrire la solitude de Joe d'une part, et à fournir au film des ressorts scénaristiques intéressants, d'autre part.

Pour finir, il faut signaler que tout le casting est excellent, car outre les acteurs déjà nommés, Stacy Martin (Joe jeune) est confondante, et Shia LaBeouf, que je n'apprécie pas habituellement, est ici une parfaite tête à claque. Les seconds rôles sont éclatants : Christian Slater campe par exemple le père de Joe avec une belle dignité.

2014 commence en beauté.

 

4e

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Melancholia

Kirsten Dunst & Charlotte Gainsbourg. Les Films du LosangeMelancholia s'ouvre par une série de plans fixes à la beauté glaçante et aux lumières irréelles.

Par son aspect poseur, voire pédant, cette ouverture rappelle celle (complètement ratée) de Minuit à Paris. Elle fait également penser au long insert cosmo-panthéiste de Malick dans The tree of life. D'une certaine façon, les spectateurs pressés pourront se contenter de ces quelques plans : ils contiennent les plus belles trouvailles du film, le résume parfaitement (en en dévoilant d'ailleurs la fin) et illustre une de ses caractéristiques principales, la lenteur.

Deux soeurs : Justine (sublime Kirsten Dunst) et Claire (la sombre Charlotte Gainsbourg).

Deux parties. Dans la première, Justine se marie. Le mariage tourne au fiasco au fur et à mesure que Justine perd pied avec la réalité. Le film lorgne incontestablement vers le repas de famille du formidable Festen, le film de Thomas Vitenberg. Il n'en a malheureusement pas la force. Kiefer Sutherland, le héros de 24, semble importer ses tics de justicier, il regarde par dessus ses épaules avant de frapper à une porte comme si une armée de terroristes allait débarquer. Bref, sans être complètement nulle, cette partie dogme semble avoir été vue mille fois, et on s'ennuie ferme. Peut-être faut il être (ou avoir été) dépressif, comme Lars von Trier lui-même pour saisir toutes les nuances de la chute de Justine. Pour ma part, j'ai souffert et ne me suis pas passionné pour ces petits psychodrames mesquins et sans intérêt.

Dans sa deuxième partie, le film décrit les jours qui précèdent la collision de la planète Melancholia avec la Terre. Même décors (un hôtel de luxe et un golf), mêmes personnages (hors le mari éconduit, bien sûr). Au fur et à mesure que l'échéance approche, les personnages semblent inverser leur polarité : Justine devient sereine (elle préfère une grandiose catastrophe à de menues satisfactions) et Claire panique. Cette partie est plus réussie que la première, elle souffre cependant d'un goût curieux pour certains effets kitchissimes (le dernier plan !) et pour certains messages douteux (la Terre est mauvaise). Le scénario étire jusqu'à la rupture une intrigue minimale.

Melancholia laisse au final un sentiment d'oeuvre malade, riche de potentialités, mais n'étant parvenue à les concrétiser complètement.

 

2e

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21 grammes

Pour préparer la vision de Biutiful mercredi dans le cadre du désormais célèbre festival d'automne, je me suis fait un petit samedi soir DVD devant le classique deuxième (ou troisième ?) film d'Inarritu.

Le début du film m'a laissé perplexe. Le fouillis temporel mis en place par le scénario alambiqué de Guillermo Arriaga n'apporte à mon avis pas grand-chose à l'oeuvre, si ce n'est de décourager potentiellement pas mal de spectateurs. Le temps de comprendre ce qu'on voit, il se déroule une bonne demi-heure.

A partir de là on peut se concentrer sur le propos du film, qui est assez fort.

La mise en scène d'Inarritu est incroyablement puissante, tantôt constituée de vifs mouvements de caméra parfaitement maîtrisés, tantôt de gros plans absolument sidérants ou de plan fixe très beaux, comme celui qui précède de quelques secondes l'accident et montre un jeune homme ramasser des feuilles mortes. Le talent que manifeste le réalisateur laisse pantois, on pense à Scorsese par exemple, ce qui s'explique peut-être par le fait qu'Inarritu a déjà 40 ans lorsqu'il tourne 21 grammes.

Le grain de la photo, très visible, et l'aspect un peu sale de l'image surprend au début, puis s'avère parfaitement en phase avec l'histoire. Les acteurs sont absolument magnifiques et tirent le film vers le haut : un Sean Penn qui mue physiquement en fonction de son état de santé, une Naomi Watts exceptionnelle, méconnaissable, non maquillée, droguée, abattue, un Benicio del Toro hyper physique, bloc de douleur particulièrement expressif. Même notre petite Charlotte Gainsbourg est parfaite.

En somme, un film important, même si la sophistication inutile de sa construction et les petites afféteries autour de ces 21 fameux grammes le plombent un peu.

 

4e

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L'arbre

Il y a une certaine jouissance à voir un film de facture classique, qui ne cherche pas midi à 14h, qui se contente de raconter une histoire avec de bons acteurs, une belle photo et une mise en scène discrète.

Nous sommes en Australie, dans les paysages absolument magnifiques de l'outback. Une famille heureuse :  Dawn (étonnante Charlotte Gainsbourg), Peter, et leurs quatre enfants.

Peter meurt brutalement. Dawn et ses 4 enfants vont réagir chacun différemment, Simone pense que son père s'est réincarné dans l'arbre immense qui domine la maison, elle en parle à sa mère qui va progressivement y croire - ou en tout cas faire semblant. Dawn rencontre un homme. L'arbre semble se manifester de plusieurs façons : en envoyant ces habitants (grenouilles, chauves-souris) dans la maison, en laissant des tomber des branches, en faisant du bruit, en défonçant des canalisations avec ses racines...

Le film est avant tout l'histoire d'un deuil. Le gigantesque arbre symbolise parfaitement cette présence qui refuse de se laisser gommer, il agit comme un aimant et un miroir : il en attire certains et chacun voit ce qu'il veut y voir. La réalisatrice Julie Bertucelli trouve le ton juste pour évoquer cette histoire, grâce à une mise en scène fluide et élégante, une photo somptueuse et un montage très efficace. Le début est ainsi frappant d'efficacité sèche et douce à la fois. Vers le milieu du film, il y a une petite période d'enlisement provisoire, avant la fin qui retrouve le punch du début, jusqu'à un dernier plan très beau. Elle évite avec brio le piège du pseudo film fantastique. Le film n'est toutefois pas tout à fait exempt d'une certaine mièvrerie et son scénario est un peu trop prévisible mais au final, c'est une réussite que je conseille d'aller voir. J'oubliais : la petite actrice qui joue Simone est remarquable.

 

2e

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