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Christoblog

Mamá, Mamá, Mamá

Ce film argentin découvert à la Berlinale 2020, serait sorti en France le 13 avril 2022, mais je ne l'ai vu au programme d'aucun cinéma... ce qui ne me semble pas très dérangeant.

En effet le film de Sol Berruezo Pichon-Rivière est un exercice de style assez plombant, qui rappelle le cinéma européen d'auteur dans son expression la moins attrayante. Il rencontre pourtant un succès certain partout où il est présenté.

Le sujet du film n'est pas inintéressant (le deuil d'une soeur vécue par une petite fille et sa cousinade féminine), la mise en scène ne manque pas d'idées, mais la narration évanescente, les effets appuyés et l'abus d'ellipses énervent le spectateur : on ne comprend que très lentement ce qu'on voit.

Certains voit dans le film un cousinage avec la Sofia Coppola de Virgin suicides, j'ai pour ma part plutôt pensé au mélange de délicatesse et d'afféteries grossières qui caractérise le cinéma d'Alice Rochwacher (Les merveilles). Je n'ai pas vraiment accroché à cette chronique, certes homogène stylistiquement, mais que j'ai trouvé vaguement insipide, et pour tout dire, assez inconsistante.  

Le film possède cependant une grande qualité : il ne dure qu'une heure et cinq minutes.

 

2e

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