I wish I knew
Il y a des films où je me prépare à écrire une mauvaise critique, et je le fais :
Au-delà. Des films où je m'apprête à sortir le dézingueur à recharge automatique, et à l'issue desquels je suis obligé de le remballer : Potiche.
Et il y a des films où je me prépare avant à tresser des louanges, avec des tournures de phrase pratiquement prêtes une heure avant le film ... et puis je m'endors pendant la séance.
Ben oui, j'ai honte, c'est rare que ça m'arrive, mais là c'était un peu too much. Ce n'est pas que le film n'est pas intéressant, mais parmi les 18 interviews qui s'enchaînent pour nous raconter
Shanghai, certaines sont intéressantes, mais d'autres un peu lassantes. Et puis les visions de l'actrice Zhao Tao errant dans les rues sans un mot n'apportent rien, au contraire. Comme
l'insertion de courts extraits de films d'Antonioni, Hou Hiao Hsen et Wong Kar Wai, dont je ne comprends pas vraiment le sens. En plus tout cela est très compliqué si vous n'êtes familier de
l'histoire de la Chine du XXème siècle.
Au détours de quelques plans on sent parfois l'immense potentiel qu'a Jia Zhang Ke (comme dans ces films précédents Still life et 24 city) et qui éclatera un jour à la face du monde, j'en suis absolument certain.
Un film que j'aurais aimé aimer, dommage.
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