Tous les soleils
On dirait que Tous les soleils s'est donné pour objectif d'accumuler le maximum de poncifs éculés.
Aussi a-t-on droit au solex façon Nanni Moretti dans Journal intime, au papa confronté au fait que sa petite fille devient une femme (oh, quelle horreur, un garçon l'embrasse), à l'inévitable bande de potes qui achète une maison de campagne, au quiproquo (ridicule) résultant d'une usurpation d'identité sur Facebook, etc.
L'ensemble est mis en scène avec la dernière médiocrité par un écrivain qui se prend pour un réalisateur, cruelle méprise.
Le personnage qui donne un peu de saveur au film est celui du frère (il attend la chute de Berlusconi pour sortir de l'appartement), mais il ressemble plus à un gimmick qu'à une personne.
Du jus de chaussette insipide un peu bobo.
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