Shutter
Trouvant toujours rigolo de parler
d'un film d'horreur thaïlandais que personne n'a vu, je me lance dans une courte recension de Shutter (sans Island), visionné ce soir en DVD.
Alors voilà : le cinéma thaïlandais peut aussi produire son film de fantôme avec une fille aux cheveux mouillés et aux yeux ensanglantés, dans le genre Ring. Cela se regarde d'un oeil distrait, en mangeant une île flottante et en comptant le nombre de poncifs accumulés : 267. Dont : les rideaux qui volent, les bocaux
de formol contenant des organes d'origine louche, les apparitions uniquement visibles sur les photos, les animaux empaillés, la caméra subjective, les tableaux qui tombent, les faux rêves,
etc.
La mise en scène n'a aucun intérêt et on est très loin de l'exubérance narrative et formelle du redoutable Slice. En fait, je réalise que je dois être très peu réceptif aux films de
fantômes car je n'en ai jamais vu un qui me fasse vraiment peur.
Tout l'intérêt du film réside dans les 2 dernières minutes qui contiennent un twist que je devinais un peu, mais pas exactement. Sinon, une confirmation : les réalisateurs thaïlandais ont
vraiment des noms à coucher dehors, après Weerasethakul, Palme d'or, voici messieurs Wongpoom et Pisanthanakun. On se dit qu'il doit il y avoir une contrepèterie dans le nom de ce dernier, mais
laquelle ?
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