Serial noceurs
Après le ridicule
Ou sont passés les Morgan ? j'enchaîne dans l'avion Pékin Paris sur Serial Noceurs.
Le film est meilleur, surtout grâce à la performance de Vince Vaughn, assez performant en obsédé du sexe, vulgaire, énergique, baratineur en diable, sorte d'esthète de la goujaterie qui ne
supporte pas de comparaison dans le genre.
Sinon, Owen Wilson est angélique (qui craque pour lui, mesdames / mesdemoiselles ?) même dans ses pratiques ignobles, et va tomber diablement amoureux de la fille du ministre des finances.
L'esthétique du film ne vaut pas tripette, et son début (une sorte de long clip/trip enchaînant les scènes de parasitage de mariage puis de filles en sous-vêtements affriolants) m'a
particulièrement énervé.
La farce noire tourne à la fable romantique, et le film perd son sel : dommage !
Après ces deux exemples typiques de comédies américaines formatée, il me saute aux yeux que la moindre originalité (l'école Apatow, les films de Reitman) semble extraordinaire dans le paysage US,
même si les films en question ne sont que tout juste bons.
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