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Christoblog

Le roi des ronces

C'est parti pour les billets de Chistoblog en direct des Utopiales 2010.

 

Tron : l'héritage (Joseph Kosinski / sortie 2 février 2011)

Walt Disney Studios Motion Pictures FranceDebout tôt ce matin pour aller voir les 20 premières minutes de Tron l'héritage, la suite du film de 1982, réputé être le film le plus cher de l'histoire des studios Disney. Il pleut des sauts d'eau à Nantes. Petit comité au Gaumont. On nous explique la chance qu'on a et il y a dans la salle 3 malabars du genre aussi large que haut, et dont la seule utilité est de nous scruter pendant la projection... pour vérifier que personne ne filme en douce.

Impressionnant.

Sinon le film se présente comme une véritable suite de l'opus initial : Sam Flynn retrouve son père (Jeff Bridges reprend le rôle) dans son univers virtuel.

Les extraits ne concernaient que la première partie. Pas très facile de se faire une idée précise en 20 minutes, mais si le scénario à l'air comme ça d'un grand classicisme, l'univers virtuel est lui assez réussi, sombre, déclinant des tonalités de noir et de gris, zébrées de couleurs fluo jaune, orange, bleu clair. Le tout donne une impression 80's modernisées assez curieuse. Pas évident non plus de se faire une idée de la BO de Daft Punk. La 3D est assez belle... on verra bien en février.

 

King of thorn (Kazuyoshi Katayama / sortie DVD en 2011)

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQFTh9HwS0kXYuotx6mUWYDxtSAW0l3wv_CYaA_Bw8GkvoVIQpHA 13h30 retour à la cité des Congrès. Grosse affluence (500 personnes ?) juvénile pour cet anime tiré d'un manga en 6 volumes. Le réalisateur, très connu au Japon, a entre autre travaillé avec Miyazaki sur Nausicaa.

Le début est très plaisant, mélangeant douceur, atmosphère fin du monde, puis survie dans un monde hostile.

Le prétexte est intéressant : 160 personnes sont cryogénisés alors qu'une épidémie meurtrière sévit sur terre. Il se réveille alors que le château où ils dormaient est envahi par des ronces géantes (d'où le titre, thorn = ronces) et de sales bestioles. La plupart des survivants meurent rapidement dans une désopilante scène où ils se pressent pour prendre un ascenseur qui n'existe pas.

Après ce début franchement réussi, le film devient embrouillé avec des niveaux de rêves intriqués qui font passer Inception pour de la rigolade simpliste. A partir de ce moment j'ai un peu décroché même si la réalisation reste de grande qualité avec des images à forte charge poétique.

2e

 

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B
C'est vrai que la première partie est beaucoup plus prenante, riche et intéressante. Après, ça s'embrouille un peu, mais j'ai accroché jusqu'au bout avec plaisir.
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