Pourquoi tu pleures ?
Parce que je t'ai vu !
Voilà la réponse que j'ai envie de faire au titre du film, qui l'a bien cherché.
Biolay n'est pas un chanteur qui m'intéresse beaucoup et je le trouvais légèrement antipathique avec ses "la chanson française me débecte". J'étais
presque content quand Benabar lui a foutu une rouste.
Et ben, là : pareil. J'avais tout le temps envie de lui botter les fesses, de lui tirer les oreilles, de le pousser du haut des escaliers en lui disant, mais fais quelque chose, nom de dieu. Ces
airs de marshmallow boboïsant et sa mèche derrière l'oreille m'ont profondément indisposé.
J'ai vu le film il y a plusieurs jours et en gros j'ai déjà tout oublié : rentré par un oeil, sorti par l'oreille. Aucun intérêt. On passe d'un appart rempli d'ouvriers à un autre rempli d'une
gonzesse, en passant par celui de la future mariée rempli de juifs d'Israel. Les copains sont des parodies de Parisiens. Hé, vous êtes pas tous comme ça à Paris, rassurez moi ! Si ? Pardon
alors.
Je sauve de ce naufrage mou-du-genou la pétulante Valérie Donzelli, dont nous avons tous hâte de voir La guerre est déclarée.
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