Mission impossible : protocole fantôme
Que certains (comme les Cahiers du cinéma) trouvent un quelconque intérêt
à MI4 me laisse rêveur.
Un film d'action de ce type ne se distingue des autres que si :
- il adopte un ton très particulier (ce qui n'est pas le cas ici, l'hypothèse d'une approche décalée à travers le personnage de Simon Pegg étant scandaleusement sous-exploitée)
- il bénificie d'un scénario haut de gamme avec de préférence un méchant puissant (dans le cas présent le scénario semble s'égarer en chemin et le méchant est insignifiant)
- il sublime les décors ou les situations rencontrées par un traitement hors du commun (MI4 propose une imagerie de carte postale)
Casino Royale, le premier des Bond avec Craig, excellait dans ces trois catégories. On est ici loin du compte, et le film ressemble plus à une Ratatouille (le film précédent du réalisateur Brad Bird, dont c'est le premier long-métrage qui n'est pas d'animation) qu'à du caviar.
On retiendra comme plaisir la première scène, très efficace (et nous permettant une rapide retrouvaille avec le Sawyer de Lost, zigouillé par notre pimpante Léa Seydoux) et une séquence au Kremlin, basée sur un écran virtuel s'adaptant au regard du spectateur, véritable allégorie du cinéma.
Mais c'est trop peu, pour le 150ème (et dernier) film vu en salle cette année.
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