Les amants du Texas
Texas, champs de blé effleurés par la brise, lumière mordorée, personnages évoluant au ralenti en prononçant des phrases parfois incompréhensibles, ellipses aléatoires, musique de secte végétarienne à tendance tibétaine : vous pensez que je parle de Terence Malick, mais je décris simplement le deuxième film de David Lowery, un jeune (32 ans) qui fait des films de vieux.
Les amants du Texas est mal conçu, mal écrit, mal joué, mal découpé, mal monté, mal dialogué, mal fagotté, et, soyons honnête, moyennement réalisé.
Le scénario, qu'on dirait écrit par un ivrogne dépressif, enfile les poncifs éculés dans une sorte de torpeur sirupeuse qui sucre jusqu'à l'élocution de ce pauvre Casey Affleck, aussi mauvais acteur que beau garçon.
Si le film ne durait que dix minutes, on pourrait le supporter comme une pub, mais il étend sa lenteur besogneuse tout au long d'1h37, autant dire une éternité.
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