L'histoire de Richard O.
Sexe et cinéma / 3
Si vous ne connaissez pas ce film, surtout ne changez rien. En commençant ce cycle "sexe et cinéma" je ne pensais pas me payer de navets d'auteurs comme celui-ci. Damien Odoul est un cinéaste
confidentiel (bien que l'Histoire de Richard O. ait été présenté en compétition à la Mostra) et je pense savoir pourquoi.
Le principe est coquet : notre héros Amalric (sexy comme un pilier de bistro dépressif, cheveux gras, barbe hirsute, fringues d'une laideur incommensurable) se tape un maximum de femmes (13
parait-il, je ne les ai pas compté) en un minimum de temps : le film ne dure qu'1h15, heureusement. Bien sûr, il y a des scènes de sexe explicites, comme on dit.
Voilà c'est tout, ça vous dit ?
PS : Le moins qu'on puisse dire c'est que la vision que le film donne des fantasmes féminins semble bien machiste (genre : fais-moi mal, viole moi, prends moi
comme une bête). La mise en scène est prétentieuse, l'image laide. Il y a un second rôle qui joue comme un pied et a une tronche de neuneu (Stéphane Terpereau) : c'est le rabatteur de Richard. Le
film se concentre sur lui dans le dernier quart d'heure, on ne sait pas trop pourquoi. Tout cela n'a aucun sens. Il faut que je choisisse un film plus rigolo pour la suite de mon
cycle.
PS 2 : j'ai regardé quelques scènes 24 heures après la première vision pour vérifier si c'était vraiment le pire film que j'ai jamais vu. Réponse : OUI. Il
détrône donc le calamiteux Chant des oiseaux.
Sexe et cinéma sur Christoblog :
Année bissextile (***) de Michael Rowe, Romance (*) de Catherine Breillat.
Commenter cet article