Insensibles
/image%2F0894743%2F20210118%2Fob_850cd8_insensibles.jpg)
Au départ, une idée intéressante : dans les années 30, on découvre un groupe d'enfant insensibles à la douleur. Cette particularité les rend dangereux (pour eux-mêmes et pour les autres, puisque il peuvent faire le mal sans l'éprouver). Du coup, ils sont enfermés dans un hôpital psychiatrique
Alors qu'on suit le sort de ces enfants (et de l'un d'entre eux plus particulièrement), le film propose un montage alternatif avec l'histoire d'un neuro-chirurgien atteint d'un cancer incurable qui recherche ses parents biologiques.
Les deux histoires, entrelacées, finiront évidemment par se rejoindre.
Face à ce film, j'ai éprouvé des sentiments contradictoires : au début, passablement agacé par le formalisme un peu suranné des décors et de la mise en scène, j'ai fini vers le milieu du film à m'intéresser au déroulement de l'intigue. C'est l'irruption de la guerre qui a provoqué ce déclic. Puis, au fur et à mesure que le film avançait, je l'ai de nouveau de moins en moins aimé, jusqu'au final, d'une laideur et d'une bêtise considérables.
Au final, l'impression que j'ai eu est celle d'un gâchis, dû à un excès de formalisme. Trop de décors tue les décors, trop d'intention nuit aux intentions. Le film est excessivement démonstratif, alors que sa trame est relativement saine. Un cas d'école en matière de ratage.
Commenter cet article
heavenlycreature 06/04/2013 17:44
Chris 08/04/2013 21:54