Il était temps
Richard Curtis est surtout connu pour son travail de scénariste : Quatre mariages et un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Love actually, Good morning England, c'est lui.
Passant ici pour la troisième fois derrière la caméra, il nous livre une nouvelle version de la comédie romantique anglaise dont il semble avoir inventé la recette.
Cette fois, le principe est le suivant : de père en fils, les hommes d'une famille possèdent le don de voyager dans le passé, et d'y modifer le cours des évènements.
Pas de réflexions métaphysiques alambiquées ici, d'ailleurs l'"effet papillon" qui fournit souvent le ressort narratif des voyages temporels est évacué d'une phrase en début de film. Curtis s'intéresse plutôt ici à l'utilisation du voyage dans le temps au service de l'amour et des sentiments.
Sans être révolutionnaire, le film explore ainsi plusieurs situations dont certaines sont cocasses, et d'autres touchantes. Si on ne rit jamais franchement (sauf pendant la scène du mariage pluvieux, particulièrement efficace) on suit les aventures du couple Tim / Mary avec plaisir. Ce n'est jamais très loin d'être franchement gnangnan, mais le film tient la route entre autre grâce à ses acteurs tous excellents avec une mention particulière au père, joué subtilement par Bill Nighy, et à Rachel McAdams, très séduisante.
Un divertissement honorable.
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