24 heures chrono (Saison 8)
Je serai bref.
Dans la même semaine se terminent 2 des séries phares des années 2000, Lost (voir ci dessous) et 24.
Autant dire que désormais le paysage des séries devient tout à coup morne et tristounet, même s'il reste tout de même True blood, Mad Men et Breaking Bad à commenter.
Autant le final de Lost m'a parut boursouflé et à côté de la plaque autant le final de 24 me parait parfaitement conforme à ce que la série a toujours voulu faire : de l'efficacité, des rebondissements, mais une véracité psychologique rarement prise en défaut. Le final de la série est à son image, émouvante (mais pas trop), sec comme un coup de trique, et en même temps porteuse de plusieurs sens possibles (Jack ne voit pas les autres, mais leur parle, les autres le voit et pleurent, lui disparait comme Orphée aux enfers, etc...).
La saison 8 aura été de très belle facture, une de mes préférées avec les 1, 2, et 5. Il faut dire que le personnage de Renée Walker, sorte de Bauer au féminin, et symétrique de la femme de Bauer disparaissant en saison 1 y est pour beaucoup. La montée en puissance de Chloé, présente depuis la saison 3 aussi, Chloé la mal-aimée, haïe par certains fans, bouc émissaire boudeuse finalement élevée au rang de chef de la CTU, amie intime, sous-estimée, toujours présente.
Tu vas vraiment me manquer Jack, but you can put your gun down, now. It's over.
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