Easy money
Le héros de Easy money, JW, jeune étudiant fauché, cherche à intégrer le monde des trafiquants de drogue,
comme celui de Jewish Connection. Leur objectif se ressemble : JW cherche à s'élever socialement, alors que Sam voulait sortir de son milieu d'origine. La fin sera approximativement la
même.
On peut dire que le réalisateur, Daniel Espinosa, voit grand.
Le scénario qu'il filme est volontiers complexe, exposant plusieurs personnages principaux évoluant dans une intrigue foisonnante. La première partie où l'on assiste à l'ascension de ce Rastignac
suédois est assez réussie et m'a même beaucoup plu. La partie médiane du film est par contre un peu molle, véhiculant de plus en plus de clichés, et si la fin réussit à remettre un peu de
tension, elle ne m'a pas convaincu.
La mise en scène se veut recherchée et résolument chic et choc : insertion de microscopiques flashforward annonçant la scène suivante, montage cut et saccadé, ambiance glauque et beaux mouvements
de caméra. Il y a du Inarritu nordique chez Espinosa, même si la maîtrise n'est évidemment pas la même.
Pour résumer : des choses intéressantes, mais peut mieux faire.
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