Bienvenue à Cedar Rapids
J'aime bien de temps en temps parler d'un film nul, que personne n'a vu et sur lequel j'essaye d'avoir 0 commentaire. Vais-je y arriver ?
Il faut être dans un avion à 9000 mètres au-dessus du sol pour se laisser tenter par une comédie de Miguel Arteta ("c'est qui celui là ?", me demandez vous l'esprit embrumé, je vous réponds : "Il a fait Be Bad, le bien nommé", vous : "Ah ouais").
Les acteurs me sont inconnus, ou presque. Ed Helms joue exactement dans le même ton que Steve Carell dans 40 ans, toujours puceau, en beaucoup moins convaincant. Comme je le disais dans ma critique récente de Mes meilleures amies, toute comédie américaine doit être grossière, le film possède donc son gros cradingue qui va débiter (si je puis dire) son lot de grossièretés machistes et pipi-caca. Il s'agit de JC Reilly, qui d'après mes sources jouerait dans We need to talk about Kevin, on verra ça. Anne Heche joue le rôle féminin, et franchement, cela n'a aucune importance, vous ne la connaissez pas, moi non plus, et vous avez autre chose à faire qu'à lire cet article, par exemple vous pourriez aller vous faire un thé ou prendre une glace au caramel au beurre salé.
Tout ce beau monde vit des péripéties affligeantes lors d'une réunion de représentants de commerce dans un motel minable. C'est glauque en essayant de faire glauque, mais au final ça l'est plus que nécessaire. Les enjeux sont d'une bêtise à pleurer et les rebondissements vous donnent envie de sauter par la fenêtre en criant : stop, ce que vous hésitez à faire, à 9000 mètres.
Il vaut mieux que j'arrête, je vais devenir méchant, je le sens.
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