The american
Je ne vais pas m'étendre trop longuement sur ce film (si je puis dire, car d'une certaine façon que la décence réprouve, je
le pourrais) : il est tout simplement à peine concevable de rater son coup à ce point-là.
En effet, tout est mauvais dans The american. Il ne s'agit pas d'ergoter comme dans le cas de Vénus noire ou de Biutiful, qui ne m'ont pas vraiment plu, mais qui
sont de vraies oeuvres, non sans intérêt.
Ici, tout sonne faux : le scénario, qui réussit à être à la fois simpliste et approximatif, les décors tout droit sortis d'un croisement de Géo et de Paris Match, Clooney, qui joue comme un pied,
et ses faire-valoir(e)s qui ne valent que par leur tour de poitrine, généreux, il faut le dire.
On a peine à imaginer que Corbijn fut le réalisateur responsable du sublime Control. Comme quoi, le passage aux deniers US se traduit quand même le plus souvent par une chute incontrôlée
(c'est le cas de le dire) dans la médiocrité.
Ite missa est.
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