Vice-versa 2
J'avais aimé le premier Vice versa, son imagination, sa cohérence et ses trouvailles.
Dans ce nouvel opus, les cinq bonnes vieilles émotions gouvernant la vie de Riley sont rejointe par quatre nouvelles venues, caractéristiques de la période adolescente : Anxiété, Ennui, Embarras et Envie.
L'idée est évidemment plaisante, mais malheureusement le scénario ne parvient pas à intégrer la complexité que représente la coexistence de neufs émotions complexes dans le cerveau d'une jeune fille de treize ans. Il en découle qu'au lieu de tenter une interaction entre la vie réelle (un simple stage de hockey sur glace) et ce monde psychologique, le film propose plus simplement une sorte de film d'action dans des paysages mentaux oniriques.
Autrement dit, tout le sel du premier opus (donner à voir les mécanismes psychologiques de façon ludique) est ici diluée dans un spectacle mainstream à l'intérêt incertain. Subsistent uniquement quelques éclairs plaisants (les personnages d'anciens dessins animés relégués dans un coffre-fort mémoriel, l'alerte "puberté") et un sens du rythme qui évite au film d'être complètement insignifiant. Il y avait beaucoup mieux à faire avec la riche matière que constitue la pré-adolescence.
Décevant.
Sur Christoblog : Vice versa - 2015 (***)
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