Falcon lake
Ce premier film de Charlotte LeBon est formidable par sa forme.
Sa photographie crépusculaire, ses cadres de Polaroïd et son atmosphère moite, ses acteurs sensibles : tout cela contribue à donner à Falcon lake la patine d'un souvenir humide et cotonneux.
La mise en scène aérienne de Charlotte LeBon fait merveille dans ce registre sensible.
L'intrigue n'est malheureusement pas totalement à la hauteur des autres qualités du film, et Falcon Lake n'avait notamment pas besoin de cette fin bancale, qui se veut ouverte et mystérieuse, mais qui ne fait qu'embrouiller un propos jusqu'alors limpide.
Charlotte LeBon prend ici rendez-vous, et on a hâte de voir comment elle va négocier le délicat tournant du deuxième film.
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