L'équipier
Il y a plusieurs films dans L'équipier.
Le premier, une plongée dans l'enfer du dopage sur le tour du France 98, est le plus intéressant. Le montage nerveux et l'énergie communicative de l'acteur / cycliste Louis Talpe rendent cette plongée dans le monde cycliste édifiante et accessible à tous.
Le deuxième est une romance à l'eau de rose, agréable mais totalement anecdotique, qui se greffe un peu artificiellement sur le propos quasi documentaire du film.
Le troisième met assez classiquement en scène des scènes de courses avec le lot habituel de suspense et d'exploits qui ponctue le genre. Cet aspect est pour moi un des points faibles du film : on ne croit pas beaucoup à ces séquences assez pauvrement réalisées et qui ressemblent plus à une course amateur entre copains qu'à une étape du Tour de France. Il y manque, certainement par manque de moyens, la démesure (et notamment la foule) qui accompagne une véritable étape de la Grande Boucle.
Le réalisateur Kieron J Walsh signe ici une oeuvre imparfaite mais plaisante, dynamisée par une bande-son euphorisante.
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