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Christoblog

En route pour le Festival de Cannes 2022

Du 17 au 28 mai 2022, vous pourrez suivre le Festival de Cannes en direct sur Christoblog, avec un résumé tous les soirs de mes aventures sur la Croisette, à suivre en lisant Mon journal de Cannes.

Pour mes avis immédiats à la sortie de chaque projection, vous pouvez me suivre sur Facebook ou Twitter, comme plus de 800 fidèles. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter de Christoblog, là, à droite de l'article, en inscrivant votre adresse mail dans la case "Saisissez votre email ici". 

Vincent Lindon est cette année le Président du jury. Il sera entouré, entre autres, par Noomi Rapace, Asghar Farhadi, Lady Ly, Jeff Nichols, Rebecca Hall, Joachim Trier et Jasmine Trinca. Valeria Golino dirigera le jury d'Un certain regard. 

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Mon avis sur les différentes sélections : 

Compétition 

Cette année, la compétition comprend 21 films, ce qui représente un nombre raisonnable après l'orgie de l'année dernière (24 films). On peut distinguer dans la sélection ceux qui ont déjà eu une Palme d'Or (les Dardenne, Kore-Eda, Mungiu, Ostlund), ceux qui auraient pu en avoir une (Cronenberg, Desplechin, Park Chan-Wook), ceux qui n'en auront peut-être jamais (Claire Denis, James Gray, Kelly Reichardt, Albert Serra, Jerzy Skolimowski, Valeria Bruni Tedeschi), les jeunes pousses qui en auront probablement une un jour (Dhont, Serebrennikov). J'attends pour ma part impatiemment les films d'Ali Abbasi (dont j'ai adoré Border), Léonor Serraille (je suis fan de son premier film Jeune femme), Charlotte Vandermeersch et Felix Van Groeningen (La merditude des choses, Alabama Monroe), Saeed Roustaee (auteur de l'excellent La loi de Téhéran) et Tarik Saleh (Le Caire confidentiel). Le cinéaste que je connais pas du tout cette année est l'italien Mario Martone, le seul dont je n'ai vu aucun film.

Cannes Premières

Avant 2020, les "refoulés" de la compétition se retrouvaient à Un certain regard, ou à la Quinzaine. En 2021, Thierry Frémaux leur a offert une nouvelle section qui est reconduite cette année, dans la salle Debussy, habituellement réservée à Un certain regard. On retrouvera ici un casting dont Venise ou Berlin se délecteraient : Marco Bellochio, Olivier Assayas, Serge Bozon, Emmanuel Mouret, Rodrigo Sorogoyen, Panos Koutras, Rachid Bouchareb et Dominik Moll.

Un certain regard

Cette sélection se recentre sur son objectif initial, comme en 2021 : faire découvrir des oeuvres originales et exigeantes. Peu de noms connus par conséquent. Le film d'ouverture, Tirailleurs, de Mathieu Vadepied, avec Omar Sy, est cependant très attendu. On croisera tout de même dans cette section Davy Chou, dont j'ai adoré un des films précédents, Diamond island. Un islandais sera là, comme c'est de tradition, et il s'agira de Hlynur Palmason, remarqué à Cannes pour un film précédent de bonne facture, Un jour si blanc. L'actrice Riley KEOUGH (petite-fille  d'Elvis Presley) y présentera son premier film. La sélection nous fera voyager à travers le monde entier : Japon, Allemagne, Costa-Rica, Norvège, Palestine, Turquie, Australie, Pakistan, Pologne, USA, France et ... Ukraine.

Autres sélections

Dans le cadre des séances spéciales et autres projections inclassables, on trouve cette année du très lourd, que ce soit en matière de cinéma d'auteur (Losnitza, Louis Garrel, Jasmine Trinca, Etan Coen, Patricio Guzman), de fun (Top Gun Maverick et un hommage à Tom Cruise, Elvis de Baz Luhrman, les nouveaux films de Cédric Jimenez, Nicolas Bedos et surtout George Miller). Quentin Dupieux présentera son nouveau projet dans une séance de minuit qui s'annonce délirante. Dans la section Cannes classics, on verra un film sur les jeux olympiques de Tokyo, tourné par l'habituée cannoise Naomi Kawase. Enfin, deux curiosités : l'acteur principal de Squid game, Lee Jung-Rae, présentera son premier film en séance de minuit et la chanteuse Diam's un documentaire autobiographique.

 

 

 

 

 

 

 

 

La Quinzaine des réalisateurs

Paolo Moretti renouvelle comme l'année dernière le casting de la Quinzaine (pour sa dernière année à ce poste), habituée auparavant à ronronner sur des noms récurrents et/ou sur les recalés de l'officielle. Cap sur l'aventure, donc. Pas beaucoup de grands noms, mais des inconnus, des réalisateurs à (re)découvrir (Rodrigues, Alex Garland, Charlotte Le Bon), et une très forte présence française (Léa Mysius, Philippe Faucon, Thomas Salvador, Alice Winocour, Mia Hansen-Love, Nicolas Pariser), ce qui est une caractéristique de cette année, toutes sections confondues. Annie Ernaux y présentera un film. L'envol, film de l'italien Pietro Marcello, avec Louis Garrel et Noémie Lvosky, une des grosses attente de cette édition, sera présenté en ouverture.

Semaine de la critique

Cette année, je ne connais vraiment personne dans la compétition qui nous fera voyager en France, en Finlande, en Iran, en Colombie, au Portugal et aux USA. Dans les séances spéciales, on retrouvera l'acteur Jesse Eissenberg qui viendra présenter ici son premier film et la nouvelle proposition du cinéaste / artiste Clément Cogitore. C'est un film coréen de Jung July qui fera la clôture (son premier film, A girl at my door, est très bon).

ACID

Dans la petite dernière des sélections cannoises, peu de noms connus, mais comme dans les autres sélections une forte présence française. Polaris, d'Ainara Vera, aiguise ma curiosité : il promet de nous emmener naviguer au Groenland.

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