L'affaire Collini
Il y a dix bonnes minutes dans L'affaire Collini, vers la fin.
Pour le reste, ce film très scolaire de l'allemand Kreuzpaintner ne génère pas beaucoup d'enthousiasme.
Nous sommes ici dans le genre très classique du film de procès, mâtiné d'une énigme psycho-historique... dont la solution est révélée dans l'affiche du film, qui expose bien visiblement une croix gammée !
La première heure est globalement de trop. Un faux suspense est installé laborieusement, le film est extrêmement maladroit à la fois dans sa narration (les romances superficielles) et ses idées de mise en scène (éclairages et musiques trop démonstratifs). Tout est trop long et trop appuyé.
Les choses s'améliorent ensuite un peu lors du procès, même si la façon dont les différents personnages sont dessinés reste très balourde. Malheureusement les derniers plans sont à nouveau très mauvais, et le dernier est véritablement catastrophique, d'une niaiserie abyssale.
Dommage, car le fond est intéressant. Il aurait mérité un traitement moins clinquant et plus profond.
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