La main de Dieu
Sorrentino, qui donne souvent dans la démesure, fait ici preuve d'une retenue remarquable.
Si La main de Dieu commence comme un Fellini (créatures fantastiques et conte baroque), il évolue vite vers une chronique familiale d'abord burlesque, puis tendre et dramatique.
Le film est beau comme un Amarcord assagi, trouvant une énergie brute et solaire dans le magnifique décor de la baie de Naples. Il est non seulement un voyage agréable au soleil qui nous fait découvrir l'amour fou d'une ville entière pour un footballeur, mais aussi un intéressant aperçu de la jeunesse d'un apprenti cinéaste.
Comme d'habitude, c'est magnifiquement filmé.
Paolo Sorrentino sur Christoblog : This must be the place - 2011 (***) / La grande belleza - 2013 (***) / Youth - 2015 (**)
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