Nine perfect strangers
La dernière production de la petite plateforme US Hulu, à qui on doit entre autres The handmaid's tale, est une déception.
Cela commençait pourtant plutôt bien : neuf personnes se rencontrent dans un lieu paradisiaque pour régler des problèmes psy sous la direction d'une Nicole Kidman plus flippante que jamais.
Il y a dans les deux premiers épisodes un petit air de Lost qui intrigue et encourage à poursuivre. On a hâte de découvrir ce que chacun cache dans son passé, les interactions entre les neuf personnes promettent d'être palpitantes, la nature est splendide et il plane globalement une aura de fantastique au-dessus de tout cela.
Malheureusement, le scénario s'enfonce dans une série de facilités, de redondances et de cul-de-sac. On se fout un peu de l'explication finale, les relations entre les personnages ne se développent finalement pas et la série prend bien trop rapidement un biais qu'elle ne quittera plus : tout le monde est sous l'emprise de drogues, ce qui permet tout aux scénaristes mais ne donne finalement aucune profondeur à l'intrigue.
Nine perfect strangers se délite progressivement sans qu'aucun événement ne parviennent à nous intéresser, et pire que cela la série finit par agacer par sa vulgarité clinquante. C'est bien dommage, d'autant plus que le casting est exceptionnel : Melissa MacCarthy, Michael Shannon et Bobby Cannavale sont en particulier très bons.
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