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Christoblog

The father

Difficile pour moi de comprendre l'engouement que suscite ce film, que je trouve compassé, trop long et peu original.

Son principe tient en une phrase : ce que l'on voit à l'écran n'est pas la réalité, mais le fruit de l'imagination d'Anthony, qui souffre de la maladie d'Alzheimer. 

Une fois ce postulat découvert, quelques minutes après le début du film, The father va tourner en boucle autour de quelques objets et thèmes : la fille disparue, la montre, l'appartement, le poulet.

C'est beaucoup trop peu pour maintenir l'attention du spectateur pendant 1h et 38 minutes, d'autant plus que cette proprette imagerie de chaos mental ne possède pas d'unité stylistique marquante (ou alors on la résumera au travelling arrière) ni de puissance évocatrice. La réalisation, qui manque absolument d'idées de cinéma, est d'une neutralité aseptisée qui n'entraîne pas le vertige que la situation devrait générer. Florian Zeller, dont je ne connais pas le travail d'écrivain, s'avère ici être un bien piètre cinéaste, assez pataud dans ses intentions (le dernier plan sur les arbres !) et dans sa pratique.

The father est tout juste sauvé par l'interprétation d'Anthony Hopkins, qui sort le grand jeu, alors qu'Olivia Colman use un peu trop de son air d'ahurie résolument optimiste.

Une déception.

 

2e

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B
Bonjour. Je partage tout à fait ta critique mitigée. Évidemment, c'est poignant et Hopkins n'a pas volé son Prix. Mais ce n'est après tout que du théâtre filmé ! Quoi qu'on dise, Florian Zeller n'est pas ce cinéaste né que la citrique encense. Pour finir, je me demande si, à tout prendre, je n'ai pas préféré "Falling" plus personnel, plus sincère, malgré ses maladresses.
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C
Moi oui, j'ai préféré Falling, où il y a plus de matière, plus de conviction !
T
J’ai aimé la pièce pour l’intep De Robert Hirsch mais n’irais pas voir le film .....
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