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Christoblog

Les femmes de mes amis

Dans la très riche filmographie de Hong Sang-Soo, ce neuvième film n'apporte pas grand-chose de nouveau.

Pour résumer très brièvement cet opus, sans en déflorer le contenu, disons qu'il s'agit de suivre un cinéaste d'art et d'essai dans deux aventures durant lesquelles il va séduire les femmes de deux connaissances, avec à chaque fois de curieuses similitudes  dans les circonstances (des amis qui n'invitent jamais personne chez eux, une scène dans les toilettes, des hors champs assez mystérieux, de l'alcool, une pierre volcanique...).

On retrouve donc ici la structure en dyptique de plusieurs de ses films précédents, dont le très bon La vierge mise à nu par ses prétendants, la réalité incertaine et les coïncidences étranges qui ont déjà fait l'objet de plusieurs développements, les problèmes d'égo d'un cinéaste, approfondis dans l'étonnant Contes de cinéma par exemple.

A ce stade de sa carrière (la fin du premier tiers), Les femmes de mes amis apparaît donc comme une sorte de digest de ce que le réalisateur sait faire. Le film manque toutefois d'allant pour entraîner une grande adhésion, et ne constitue pas la meilleure porte d'entrée dans l'univers de HSS. Le point positif du film, qui me fait le considérer tout de même positivement, est le très beau personnage féminin de la deuxième partie, qui explose lors d'une dernière scène très forte. "Je n'ai pas de toile d'araignée entre les jambes" est une des plus belles répliques mise par Hong Sang-Soo dans la bouche d'une actrice.

 

2e

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