Laissons Lucie faire !
Au-delà de son titre gag (qui bizarrement n'a pas grand-chose à voir avec son contenu) ce premier long-métrage d'Emmanuel Mouret est plutôt une réflexion sur le couple qui penche vers le burlesque qu'une franche comédie.
Les péripéties que vit son héros sont plus extravagantes que celles qu'ont voit habituellement chez Mouret. Emprunter un costume de gendarme, devenir agent secret, vendre des sous-vêtements sur la plage, embaucher une femme de ménage sexy, passer pour un dilettante complet, initier aux plaisirs sensuels une jeune femme inexpérimentée : le programme que propose Laissons Lucie faire est à la fois plus variés et psychologiquement moins intenses que les meilleurs films de Mouret.
A conseiller aux inconditionnels du Marseillais qui met ici en place le petit théâtre qui fera son succès ultérieur : musique aigrelette, dialogues à la fois simples et décalés, réflexions sur les relations sentimentales et la vérité.
Marie Gillain éclabousse le film de son naturel, et constitue finalement le principal intérêt du film.
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