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Christoblog

Josep

Aurel, dessinateur de presse, passe ici avec bonheur derrière la caméra, pour produire une oeuvre sensible et poétique, à défaut d'être renversante.

L'animation n'est pas le point fort du film, qui est avant tout un film de dessinateur. Pour l'apprécier, il faut donc accepter l'aspect sommaire des mouvements, souvent réduits à une succession de trois ou quatre planches fixes, légèrement vibrantes.

Si l'animation est rugueuse, la mise en scène compense en partie cette faiblesse par une utilisation subtile des dessins (ceux d'Aurel bien sûr, mais aussi ceux, originaux, du dessinateur Josep Bartoli, personnage principal du film). Le film propose également quelques belles idées en matières de lumières, de couleurs et de transitions entre deux séquences.

Le scénario fait l'objet d'une sophistication d'une qualité variable, mais parvient globalement à maintenir notre intérêt. On croise avec plaisir Frida Kahlo et on se cultive en révisant la façon dont la France à accueilli les perdants de la guerre d'Espagne en février 1939. 

Une soirée plutôt agréable, réussie sur le plan esthétique et culturel, qui peine à générer une véritable émotion. A noter que les acteurs prêtant leur voix aux personnages sont tous très bien, avec une mention spéciale pour Sergi Lopez et François Morel, parfait en salopard.

 

2e

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