Arythmie
En plein coeur de l'été 2018 est sorti ce film russe, qui du coup est complètement passé inaperçu.
C'est bien dommage. Le réalisateur Boris Khlebnikov propose en effet une chronique intéressante qui vaut à la fois pour son sujet principal (le délitement progressif d'un couple) et sa toile de fond (l'état du système sanitaire russe, les difficultés de la vie quotidienne).
Si le scénario et la mise en scène sont loin d'être parfaits, on est entraîné ici par la performance des deux interprètes principaux (Alexander Yatsenko et Irina Gorbacheva). Il parviennent tous les deux à nous étonner et à nous séduire au fur et à mesure que le film progresse, trouvant leur chemin à travers un labyrinthe d'évènements de plus en plus ubuesques.
Arythmie commence donc doucement, pour monter en puissance jusqu'à un final absolument renversant (la petite fille brûlée).
Une oeuvre étonnante, typiquement russe dans sa démesure alcoolique et son brassage perpétuel de burlesque et de tragédie. A découvrir.
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