Light of my life
Survival sous lexomyl, film apocalyptique du quotidien, Light of my life rappelle plein de films différents (La route, Les fils de l'homme, Captain Fantastic), sans ressembler vraiment à aucun.
Résumons brièvement le propos du film : une épidémie méchamment sexiste a éliminé toutes les femmes de la Terre. Enfin, presque. La petite Mar n'est pas morte, et erre avec son papa (le gentil Casey Affleck) qui la fait passer pour un garçon pendant qu'il le peut encore (la puberté menace).
C'est un peu près tout. Le film consiste donc à suivre les déambulations plus ou moins erratiques du couple père/fille, entrecoupées de rencontres par forcément agréables avec différents protagonistes.
L'atmosphère du film est douce, paisible et comme recueillie. Ce qui intéresse Affleck, c'est la description de la relation père fille plutôt que l'esbrouffe violente (même si certaines scènes sont très prenantes). La forêt est particulièrement bien filmée et les flash-backs dans lesquelles apparaît la mère disparue (Elizabeth Moss, l'actrice de La servante écarlate, tiens, tiens) sont apaisants.
Malgré toutes ses qualités, surtout formelles, on ne peut pas nier que le film pourra ennuyer un peu du fait de sa longueur exagérée. Mais c'est globalement de la belle ouvrage, dans le genre "maniaco-dépressif en pleine nature".
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