Le gangster, le flic et l'assassin
Présenté en séance de minuit au dernier Festival de Cannes, le film coréen Le gangster, le flic et l'assassin peine à soutenir la comparaison avec ses illustres prédécesseurs, au nombre desquels le superbe The spy gone north, projeté en 2018.
Ici, seule l'idée du film - tiré d'un véritable fait divers - est véritablement intéressante : un gangster humilié (par hasard) par un tueur en série s'allie (temporairement) avec un flic, pour coincer son agresseur.
C'est efficace comme un film d'action américain, assez peu subtil, mais émaillé de trouvailles dans le sordide ou le gore comme seuls les asiatiques semblent en trouver (par exemple le coup du punching ball, assez amusant).
Sinon, les travers habituels de la société coréenne sont mis en évidence (les flics ripoux) et les rebondissements inattendus qui arrivent à point nommé sont bien là. Les scènes marquantes sont filmées avec moult ralentis et le film est à la fois énervé et inoffensif.
Ce n'est pas le meilleur du cinéma coréen, loin de là.
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