Joueurs
Le premier long-métrage de Marie Monge est presque réussi.
Il commence de façon brillante par un tourbillon amoureux qui entraîne avec brio l'excellente Stacy Martin et un Tahar Rahim plutôt convaincant.
Il continue ensuite par un tableau réussi d'un milieu plutôt mal connu : celui des cercles de jeu parisiens (l'équivalent franchouillard d'un milieu décrit dans un contexte US dans Le grand jeu).
Il évolue enfin, et malheureusement, vers un mélo plutôt raté qui s'échoue dans une dernière scène d'une faiblesse criarde.
Malgré les grandes maladresses de la deuxième partie, il faut probablement retenir de Joueurs une mise en scène résolue et nerveuse, qui augure de prochains beaux films.
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