Comme des garçons
Le principal intérêt de Comme des garçons, c'est la formidable reconstitution des années 60/70 qu'il propose, dans un style qui rappelle ce que proposait Populaire pour les années 50.
On suit donc avec un certain plaisir les mésaventures d'un jeune journaliste qui devient par opportunisme le promoteur du foot féminin. Le film ruisselle de bons sentiments, rien n'y est crédible (bien que tout soit inspiré d'une histoire vraie), aucun personnage n'est vraiment approfondi, mais l'ensemble respire une bonne humeur communicative, parfaitement dans l'air du temps. Max Boublil cabotine sans excès.
Le tableau que dessine Julien Hallard du machisme congénital de la fédération de football de l'époque est glaçant, mais cet aspect un peu pénible est contrebalancé par l'esthétique acidulée du film, et par sa bonhomie résolument optimiste.
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