Le ciel étoilé au-dessus de ma tête
Il y a deux façons de considérer ce premier film d'Ilan Klipper.
La première, un peu critique, pourrait souligner les faiblesses du film : une photographie approximative, des facilités gratuites dans le montage, une indigence décontractée dans la direction d'acteur.
La seconde mettrait en avant sensiblement les mêmes éléments, sous un angle plus engageant : une fantaisie convaincante, un mode de narration particulièrement original, une performance hors du commun du formidable Laurent Poitrenaux.
La vérité est que Le ciel étoilé au-dessus de ma tête m'a successivement énervé, étonné, surpris, convaincu, déçu et enthousiasmé. Sa façon délicate et mesurée d'aborder la folie, et surtout la folie relative vue par ceux qui diligentent une hospitalisation à la demande d'un tiers, est particulièrement appréciable. Elle justifie à elle seule qu'on se déplace pour cette oeuvre fragile et sensible.
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