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Christoblog

Le ciel étoilé au-dessus de ma tête

Il y a deux façons de considérer ce premier film d'Ilan Klipper.

La première, un peu critique, pourrait souligner les faiblesses du film : une photographie approximative, des facilités gratuites dans le montage, une indigence décontractée dans la direction d'acteur.

La seconde mettrait en avant sensiblement les mêmes éléments, sous un angle plus engageant : une fantaisie convaincante, un mode de narration particulièrement original, une performance hors du commun du formidable Laurent Poitrenaux.

La vérité est que Le ciel étoilé au-dessus de ma tête m'a successivement énervé, étonné, surpris, convaincu, déçu et enthousiasmé. Sa façon délicate et mesurée d'aborder la folie, et surtout la folie relative vue par ceux qui diligentent une hospitalisation à la demande d'un tiers, est particulièrement appréciable. Elle justifie à elle seule qu'on se déplace pour cette oeuvre fragile et sensible.

 

2e

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C
Bonjour Christo,<br /> <br /> Comme vous, j'ai été transportée par certains aspects de ce film, le jeu de Laurent Poitrenaux bien sûr, mais aussi et surtout quelques scènes qui me sont apparues comme autant de bulles de tendresse. La scène d'adieux entre Laurent P. et Alma J. notamment, la scène finale du baiser, autant d'invitations à envisager la folie sous un angle très différent. Je ne m'exprime pas très bien...<br /> J'ai également beaucoup ri, ce qui n'est pas si fréquent au cinéma (ma référence absolue étant Apnée, des Chiens de Navarre, j'en ai eu mal au ventre).<br /> Une heure vingt de folie douce, ça ne se refuse pas:)
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C
Il y a en effet de très beaux moments. J'ai été très touché par le début de la conversation avec la psy par exemple. Merci pour votre visite !
F
J'ai détesté !
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