Big little lies
Ca commence un peu bizarrement, comme un clip épileptique qui ne trouverait pas le bon ton.
Jean Marc Vallée, le réalisateur canadien qu'on peut selon son humeur qualifier de tâcheron sous amphétamine ou de génie du mauvais goût, propose une mise en scène qui cherche à tout prix l'esbrouffe.
On se dit que ce n'est vraiment pas la peine de mettre autant de plans dans si peu de minutes quand on dispose d'un casting aussi brillant (Nicole Kidman, Reese Whiterspoon, Alexander Skarsgard, Laura Dern), mais bon, cahin caha, on enfile les épisodes avec un intérêt au mieux croissant, a minima fluctuant.
Pas mal de bonnes choses dans ce Desperate Housewives bobo et californien, notamment la faculté de nous mettre mal à l'aise à peu près tout le temps (on pense au Carnage de Polanski), mais aussi un monceau de scories en tout genre : plan inutile, montage à la mords-moi-le-noeud et singeries de sensibilité new age. De tout cela, je ne sais pas trop quoi penser. La vision des sept épisodes a été plutôt décevante au début et à la fin, et parfois réjouissante au milieu.
Mention spéciale au couple Nicole Kidman / Alexander Skarsgard, générant une dose d'inconfort rarement atteint dans une série.
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