Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Christoblog

Baby driver

C'est peu dire que le nouveau film d'Edgar Wright, l'auteur culte de la "trilogie Cornetto" (Shaun of the dead, Hot fuzz, Le dernier pub avant la fin du monde), était attendu par toute une tribu de fans geeks, lecteurs de Première. 

L'attente était exacerbée par le psychodrame que Wright a vécu avec Marvel sur le projet d'Ant-Man : après plusieurs années de travail le réalisateur britannique a quitté le projet pour divergence de point de vue artistique avec le studio.

Au final, le retour de Wright s'effectue en mode mineur, avec ce film qu'il portait depuis longtemps en lui, puisque l'idée de Baby driver (un film d'action drivé par une bande-son pop-rock diégétique) lui est venue avant même la réalisation de son premier long-métrage.

Le résultat est plaisant. On suit avec un certain plaisir les mésaventures de ce jeune chauffeur qui extrait les malfaiteurs après un casse (comment traduire getaway driver ?), victime d'acouphènes et addict à une playlist pop-rock aussi éclectique que jouissive (The Jon Spencer Blues Explosion, Jonathan Richman, Simon and Garfunkel, Queen, The Beach Boys, The Damned, T. Rex, Beck et bien d'autres).

Le film, vous l'aurez deviné, ne vaut pas par la folle inventivité de son scénario (on a déjà vu mille fois toutes ces péripéties), mais plutôt par la légèreté décomplexée de sa mise en scène. Particulièrement remarquable dans la première partie, la réalisation de Wright réussit parfaitement dans un premier temps à capter cette volonté de chorégraphie guidée par la bande-son, que ce soit en montrant les voitures ou en suivant Baby dans ses évolutions.

La deuxième partie du film m'a semblé baisser d'un ton, et perdre progressivement de son originalité, même si Baby driver est au final un divertissement tout à fait recommandable. 

Le casting est gentillet. On a plaisir à retrouver Lily James (vue dans Downton abbey), Jon Hamm (le Don Draper éternel de Mad men), Jamie Foxx, égal à lui-même, et Kevin Spacey, un peu empâté, mais toujours inquiétant et bienveillant à la fois.

 

2e

Commenter cet article

P
hello, <br /> je serai donc "l'exemple qui met à l'épreuve la règle" ;) car je ne fais pas partie de la secte des "fans geeks, lecteurs de Première" sic (loin de là) et j'ai néanmoins beaucoup aimé ce film; vu en toute objectivité;<br /> enfin un ticket de cinéma qui vaut le coup;<br /> plein de détails (et plus qui apparaitront lors de visionnages suivants);<br /> (je suppose que les blasés qui voient plusieurs films par jour, et souvent gratuitement, ratent par fatigue et indigestion certains plaisirs ;) ; pas toi bien sûr)<br /> <br /> merci pour ton honnête critique qui souligne quand même quelques qualités;<br /> quand je l'ai vu je ne savais pas qu'il était vu comme le film "branchouille, modeux et Parigot" comme je me le suis entendu dire (sic)<br /> j'ai juste vu un film très distrayant, pas fainéant du tout, bourré de détails tout en étant prenant...<br /> un peu comme hot fuzz, certains pensaient déjà que cela s'essoufflait en 2e partie, mais je crois que c'est la fatigue du trop d'infos visuelles et sonores ;) et les écailles tomberont des yeux aux visionnages suivants;<br /> <br /> le scénario n'est pas si banal que cela (j'ai cru comprendre qu'il y avait pas mal de "débats" sur la fin);<br /> fin et détails que je n'ai pas vus venir d'ailleurs;<br /> <br /> une bo qui m'a fait découvrir plein de bon titres extrêmement bien intégrés (dans tous les sens du mot) dans le film...de façon visuelle et sonore...sans brouiller l'histoire<br /> <br /> que demander de plus?<br /> à+<br /> Pierre<br /> (ps: je crois qu'il y a des problèmes avec le vérificateurs de non robotitude ;) redemande la même question 3 fois ;) faut vraiment vouloir laisser un message )
Répondre