La tortue rouge
Tout le monde, ou presque, s'extasie sur cette production des Studio Ghibli, réalisé par le néerlandais Michael Dudok de Wit.
Je dois être une sacrée tête de pioche, ou avoir un sacré coeur de pierre, pour être passé à côté de la magie de ce film, qui m'a paru simplet et inconsistant.
Le sujet est ultra mince : un naufragé sur une île déserte, une tortue qui se transforme en jolie fille (ben oui, pourquoi pas ?), un bébé, le temps qui passe, la mort. Tout cela sans parole et en 1h et 20 minutes. C'est joli, bien qu'un peu répétitif (les décors servent 10 ou 15 fois chacun), et très gentil, bien que franchement naïf (l'amour c'est vachement bien). L'animation m'a semblé un peu coincée.
A part quelques sensations liées à la nature vraiment bien évoquées, je ne vois pas ce qu'on peut trouver à ce dessin animé somme toute très sage, et dépourvu de la verve onirique des meilleurs Miyazaki, Le voyage de Chihiro par exemple.
A réserver aux esthètes minimalistes et aux adeptes de robinsonades mystico-écologiques.
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