False Flag
Si vous êtes nostalgique du rythme haletant et des rebondissements à tiroir de 24 h chrono, cette nouvelle série israélienne est pour vous.
Le pitch de départ est captivant : cinq citoyens israéliens (a priori innocents et ne se connaissant pas entre eux) sont accusés d'avoir enlevé un dignitaire iranien à Moscou.
A partir de cette idée improbable les showrunners Amit Cohen et Maria Feldman déroulent un thriller impeccable et tendu comme un arc, chaque épisode débutant exactement au moment où le précédent se terminait : l'adrénaline générée par cet écoulement du temps en accéléré est excatement de la même nature que celle que proposait la saga de Jack Bauer (24h).
L'addiction est forte, les éléments apparaissant au fil de l'histoire nous aspirant vers la suite. Les acteurs sont convaincants et la mise en scène très solide. Il y a un savoir-faire israélien dans la confection de thriller politique ambigu qui est maintenant une évidence : rappelons que Homeland est un remake de la série israélienne Hatufim.
Seuls petits bémols à mon enthousiasme : certains personnages sont esquissés de façon vraiment grossière (celui d'Eytan Kopel par exemple), certains dialogues sont un peu simplistes et la résolution de l'intrigue n'est que très partiellement satisfaisante, ce qui est un peu embêtant pour une série "à pitch". Autrement dit, on ne comprend pas vraiment tout de ce qu'on vient de voir.
La dernière image du dernier épisode laisse présager une suite : on peut donc espérer que la saison 2 apporte des éclaircissements sur les évènements de la saison 1.
En attendant, le doute profite à False Flag, dont la première partie de la saison 1 est réellement captivante.
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