Jamais de la vie
Dans le genre film-de-banlieue-au-héros-mutique-qui-se-finira-mal, Jamais de la vie est plutôt réussi.
Pierre Jolivet, qui est un réalisateur très estimable (je me souviens avoir adoré Simple mortel), réussit plutôt bien sa première partie de film. Olivier Gourmet compose un anti-héros particulièrement opaque - probablement son meilleur rôle - et le film tisse autour de lui une trame narrative intrigante.
Les seconds rôles sont réussis (étonnant Benabar en patron sympa) et la photographie glauque rend très présente la cité dans laquelle l'intrigue se déroule.
Malheureusement, la deuxième partie du film verse un peu plus dans la facilité et le déjà-vu, même si la réalisation reste sèche et intéressante.
A voir pour le numéro d'acteur de Gourmet, si on apprécie sa dégaine de gros ours à la fois bedonnant et musclé.
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