Queen and country
En 1987, John Boorman réalisait Hope and glory, film sur l'enfance en temps de guerre, en grande partie autobiographique. L'année dernière à Cannes, il présentait en quelque sorte sa suite : Queen and country, chronique du passage à l'âge adulte sur fond de guerre de Corée.
J'ai été parfois décontenancé par les ruptures de ton incroyables qui émaillent le fim : on passe sans transition de la bleuette un peu nunuche à la comédie loufoque, avant de basculer dans le drame. Queen and country est un objet très attachant, complètement atypique, chronique cruelle d'une Angleterre désuette et buddy movie amusant.
Tout le début du film amène à sourire de façon quasi-continue tant les situations cocasses et les punchlines s'accumulent, mais une ombre commence à recouvrir le personnage principal vers son milieu, et cette ombre (mélancolie, tristesse et nostalgie) ne cesse de grandir jusqu'à la fin.
Le dernier plan s'arrête sur une caméra ... qui s'arrête de filmer. Espérons que ce dernier plan ne soit pas prémonitoire.
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